Nous réalisons en studio des prestations d'étalonnage numérique, pour compte propre ou en sous-traitance pour des films, souvent destinés au monde de l'entreprise. Toutefois, nous souhaitons nous orienter davantage vers la fiction, n'hésitez pas à nous contacter si vous avez un projet de court métrage.
Demo reel d'une session d'étalonnage numérique.
Demo reel d'une session d'étalonnage numérique.
Il convient de définir ce qu'est l'étalonnage numérique des images, également appelé color grading.
L'étalonnage est généralement l'étape finale (1) dans la production d'un film qui consiste à appliquer des correctifs aux images pour créer un ensemble cohérent, afin de respecter une charte graphique définie.
L'étalonnage est un travail sur la forme destiné à servir le fond, c'est à dire à looker les images et sublimer un sujet.
D'une manière plus pragmatique, l'étalonnage numérique consiste dans un premier temps à travailler les fondamentaux de l'image (primaires, densité, teintes), pour égaliser les plans qui doivent-être raccord. Les tournages demandent du temps et les scènes tournées avec des caméras différentes (lors d'images aériennes par exemple) ou en extérieur souffrent des conditions météorologiques (changements de lumière notamment). Or, bien souvent l'ordre de tournage des plans ne correspond pas à la chronologie du film ou de l'histoire.
Dans un second temps, lorsque les plans sont raccords et que tout semble homogène, le rôle de l'étalonnage va au delà de la simple harmonisation. L'étalonnage permet de donner un look aux images (science fiction, thriller, ambiance industrielle, etc) et de servir l'intrigue ou de valoriser le sujet. Les ambiances si particulières de certains films sont généralement créées en postproduction, ce qui n'empêche pas pendant le tournage de prévoir des conditions d'éclairage spécifiques.
(1) Le résultat final souhaité (charte graphique) doit bien entendu être autant que possible anticipé dès le départ du projet, en amont du tournage.
Nous pouvons intervenir à différents niveaux de votre workflow, par exemple en amont du tournage pour procéder à des essais de traitement de prostproduction.
Ou bien lors des phases de postproduction, tout d'abord consécutivement au dérushage au cours d'une étape qui consiste en la conversion de fichiers numériques bruts, pour étalonner les fichiers destinés au montage ou à une banque d'images.
Nous intervenons ensuite après le montage définitif du film, donc sur les images qui vont être intégrées au master final. C'est l'étape cruciale de la production d'un film, qui va lui donner son rendu définitif.
Demo reel d'une session d'étalonnage numérique.
L'étalonneur numérique utilise des méthodes de travail et des outils de contrôle, notamment pour la première phase qui consiste à intervenir sur les fondamentaux de l'image, c'est à dire à rétablir les équilibres colorimétriques et sensitométriques.
Pour analyser le spectre des images avec précision, nous utilisons des scopes (vectorscope, parade, waveform, histogram, CIE chromaticity, etc). Ce sont des outils qui permettent un monitoring professionnel des formes d'ondes.
A l'aide de ces scopes, nous mesurons les ratios colorimétriques du signal vidéo pour rétablir entre autres une balance des blancs parfaite. Dès lors que notre plan de référence est impeccable avec l'exposition et le contraste/saturation souhaités, il nous sert d'étalon pour harmoniser le reste de la production avec le ou les plans de référence.
Intervient ensuite (souvent après le montage) le travail créatif et artistique pour looker les images, qui lui ne répond à aucune règle particulière, si ce n'est les intentions du réalisateur. A ce stade, tout est permis ou presque, à condition bien entendu que le travail de post-production serve l’œuvre et apporte une valeur ajoutée sans dégrader l'image de manière excessive.